
C'est toi qui m'as sorti
De ma léthargie.
C'est toi m'as demandé
De me lancer dans cette course effrenée.
C'est toi qui le jour du lancement,
A étouffé mon depart chancelant.
Tout somnolent,je n'ai pu comprendre
Les cris de ces spectateurs agaçants.
C'est toi qui m'avait demandé de prendre
Tout cri venant de l'extérieur comme encouragement.
Maintenant que j'y pense:il n'avaient rien d'encourageant,
Ces cris qui incitaient comprehension, car plaintifs.
Toi fier de jouer les jockey attentifs,
Ne manquais pas l'occasion de violer mon crane scintillant.
Ceci ne contribuait malheureusement
Qu'à rendre clodiquante,
Ma démarche déjà chancelante;
Quel amer chatiment!
Fatigué de la débacle ,tu plia bagage.
Sans honte ni remords,tu laissa le carnage.
Dans un silence mortel tu entras ,
Me laissant là,pantois.
Toi qui avais des lunettes,
Me conduisis aveugle à l'aveuglette.
Toi divin fils du panthéon,
Me laissa tout con,condamné pour de bon.
Pour de bon? Pense pas.
Car déjà,je commence à faire mes premiers pas,
Ceux qui me font comprendre la source de mes malheurs,
Ceux qui de moi chassent la peur.
J'étais mal parti,
On te l'a dit.
Pourquoi n'avoir pas ajouné mon départ?
Revais-tu de voir ton sang joncher ton terroir?
Ce sang que tu as renié par alliance,
Ce sang qui pourtant a nourri ton enfance.
Toi,aujourd'hui fils du panthéon;
Que diront alors Zoulou ,Pharaon....?
Ah!Quelle est ambigue ton aventure,
Tu ferais un Samba Dialo pur.