
A toi qui voyages à la recherche de la vie,
A toi qui sans répit,
Manoeuvre sur les flots tumultueux du désir,
Courant le risque comme bien d'autre de périr,
Noyé par la profondeur de ta propre envie.
Comme toi je défie la folie,
Vague de mon envie qui en moi présente,
Au rivage m'enlève toute aisance.
C'est là qu'aujourd'hui encore je me trouve l'ame absente.
Je suis encore loin de cette mer d'intelligence
Aux profondeurs bestiales d'arrogance.
Je suis encore loin de cet océan de plénitude
Aux flots emprisonnant d'inquiétude.
Mais puisque telle est ma destinée,
L'odyssée que je me suis fixée,
Ce voyage je l'effectuerai,
Ces obstacles je les surmonterai.
Monde de liberté
Monde de plénitude,
Vers toi je retourne plein d'espoirs.
Monde de mes envies
Monde de mes reveries,
A toi je reviens en enfant prodigue.
Tu n'es pas le fruit d'un quelconque égoisme.
Non,tu émanes de ma soif ardente du partage.
Loin de toi les réalités emprisonnantes de mon intelligence.
Toi, la plénitude de mon etre
Toi, mon etre
Toi, moi,
Que je t'aime.
Mystère insondable de ma barque charnue,
Seule une saine volonté peut laisser percevoir des lueurs ébloissantes,
Signes de ta sempiternelle présence.
Que je suis malheureux de ne t'avoir à mes cotés.
Et n'est ce pas pour me liberer de cet état Qu'aujoud'hui de la forteresse je me suis engagé dans ces flots tumultueux.
Pourtant présent tu as toujours été.
Ces lueurs n'en sont là que pour témoigner.
Mais ou es tu?
Qu'es tu?
Je voudrais bien le savoir pour combler mon envie;
Et retrouver la paix,
Que je sais t'est si chère
Au meme titre que la lumière de la vérité.
Malheureusement aujourd'hui encore,
Les battements de mes paupières
Toujours ont nourri le ténèbres.
Les battements de mon coeur,
En moi ont toupours provoqué le grabuge.
Je veux que cela change;
Et cela changera.
J'y ai foi.
Jai marre de la forterresse qui jusqu'ici m'a gardé sous son emprise.
Ce monde plein de glaces
Aux reflets fidèles,
Aux reflets infidèles,
Ces reflets envoutants,
Ces reflets aliénants,
Ces reflets emprisonnants,
Ces reflets,simples reflets,
Et rien de plus.
Quel en est le résultat?
L'envie
Le choix
L'affinité
Le complot,la philosophie,l'art
L'orgueil
La divergence,l'affrontement
La cruauté
Et la peur qui fait renaitre l'envie,
Celle de la protection.
Ou est la Vie,
Ou est la paix?
Ou est la liberté,
Ou est la plénitude?
Ou suis je ou plutot
Ou etais je?
Car aujourd'hui à ce monde j'ai dit non.
Non à la cécité
Non à l'anestésie.
Non à l'illusion
Non à l'animosité.
Je suis et dois me reconnaitre comme tel.
Ces reflets sont peut-etre miens,
Mais ne sont pas moi.
En m'y identifiant,je m'y suis attaché;
Non !Je ne m'y prendrais plus.
Vers toi,
Monde de paix
Monde de liberté
Monde de plénitude
Néant de ce qui est,
Allègrement j'avance.
Toi qui n'est
Ni dans la joie ni dans la colère,
Ni dans l'opulence ni dans la necessité,
Ni dans l'assurance ni dans la crainte,
Toi qui étant n'est rien,
Amour de mon amour,
Amour,
Que je t'aime.
Longtemps j'ai été un mamifère,
Longtemps j'ai été un homosapiens,
Longtemps j'ai été maitre,
Longtemps j'ai été philosophe,
Longtemps j'ai été,
Ajourd'hui je suis,
Comme toi je suis,
Sans etre rien.
Oui aujourd'hui je te connais
Et dans ma barque sereinement j'avance.
Je ne sauterais pas avant d'avoir accosté.
A quoi cela servirait il ?
Si ce n'est me noyer dans les profondeurs de mon orgueil.
A toi je viens,chargé de mes peines,
Ayant foi qu'à l'autre rive je sauterais,
Laissant sombrer cette carcasse charnue.
Mon devoir est de trouver le chemin,
Souquer ferme afin d'arriver de l'autre coté,
Afin d'arriver à toi,
Qui n'est rien d'autre que moi,
Le moi qui m'a été voilé,
Le moi de ma divinité,
Amour de mon Amour ,
Amour,
Moi.